Memento, chansons autour de Modiano

Dominique A, Jean-François Mondot

Musique de Dominique Ané (chant et guitare)
Paroles de Jean-François Mondot
Accompagné par Stéphan Oliva (piano), Sébastien Boisseau (contrebasse), Sacha Toorop (batterie)
Gérard de Haro (Ingénieur du son)

Un chanteur charismatique, Dominique A, la crème des musiciens de jazz, Stéphan Oliva, Sébastien Boisseau, Sacha Toorop et un journaliste, parolier, Jean-François Mondot. Le lien entre tous ces talents ? Patrick Modiano, prix Nobel de littérature 2014. Pour décor, une atmosphère brumeuse et nostalgique caractéristique de l’œuvre de Modiano dont Jean-François Mondot extrait treize capsules de brouillard, treize chansons. Très librement inspirées de l’univers de l’écrivain, elles visent à capter le parfum subtil que l’on trouve dans tous ses livres. Dominique Ané reçoit ces textes, le projet l’intéresse : il décide non seulement de les interpréter mais aussi d’en écrire la musique.
Un collectif inédit pour mener à bien ce projet : Dominique A, souvent présenté comme « figure majeure de la nouvelle scène française » et qui pour l’occasion s’affiche sous véritable nom Dominique Ané s’entoure de deux jazzmen qui sont aussi ses amis : le pianiste Stephan Oliva et le contrebassiste Sébastien Boisseau, augmentés de l’éclectique batteur Sacha Toorop, fidèle entre les fidèles.

Trois musiciens sensibles, amoureux des textes, sachant le poids des mots autant que celui des notes. L’équipe idéale pour restituer l’atmosphère intimiste de chansons qui sont autant de confidences murmurées au creux de l’oreille.

Un dernier personnage va catalyser cette aventure et lui donner corps : l’ingénieur du son internationalement réputé Gérard de Haro, l’homme aux oreilles d’or, dont les studios La Buissonne sont souvent désignés par les musiciens américains comme « la Mecque du Jazz ». Dans le cadre feutré et protecteur de La Buissonne, à quelques encablures d’Avignon, le chanteur et ses musiciens enregistrent dans les conditions du direct. Jamais plus de quatre ou cinq prises. Et tout se met en place presque miraculeusement.

Le résultat de cette rencontre inédite et singulière entre jazz et chanson ? Des chansons en français, mais avec un très fort parfum de jazz. La pulsation vitale du jazz équilibre idéalement l’atmosphère nostalgique de Modiano.
A l’arrivée on perçoit donc le brouillard, caractéristique de l’écrivain, mais aussi l’urgence, la vitalité.

L’osmose entre ces grands musiciens est perceptible. On dit souvent que l’amour s’entend en musique. C’est le cas ici. On sent la communion entre ces quatre artistes et chacun offre le meilleur de sa sensibilité et de son expérience artistique pour donner vie, sur le fil de l’émotion, à MEMENTO, Chansons autour de Modiano.